jeudi 5 novembre 2009

This is the end (?)


Ces 4 semaines sont passées à une vitesse incroyable. Je suis ravi d’avoir passé autant de temps avec mon père, d’avoir rencontré cette cousine “d’Amérique”, et d’avoir profité des mille et une activités proposées par cette ville passionnante qu’est MontréaL Une chose est sûre, je reviendrais. Et puis, Isabelle m’attend pour me faire visiter New York, qui n’est qu’à six petites heures en voiture.


Entre mon road trip prévu dans le sud des Etats-Unis et cette nouvelle virée prévue à Montréal, je crois bien qu’il me faut garder ce blog ouvert encore un moment. Mais désormais en lui donnant une orientation plus précise : narrer mes péripéties en Amérique du Nord.

To be continued…



(par contre, Blogger commence à sérieusement me gonfler avec son habitude de modifier les paramètres sans cesse. Si je ne maîtrise pas l'html d'ici là, il est probable que je change de crémerie)

Dernière ligne droite


Lundi.
J’arrive enfin à croiser Bïa, qui a un emploi du temps surchargé avec la sortie de son livre “Les révolutions de Marina”, un roman partiellement autobiographique. Je la retrouve dans un bar où elle est interviewée lors d’une émission radio en
public pour sa promo, puis nous laissons en paix les ptits journaleux culturos pour aller déguster un chocolat chaud au Festin de Babette. Le chocolat en question est l’un des meilleurs que j’ai pu boire, Barcelone compris.

Second match d’impro de la CIA. Les équipes sont un cran au dessous de celles de la semaine dernière, mais elles gèrent sérieusement malgré tout. Les pubs pour La belle province, un fast food local, sont particulièrement réussies. Je prends des notes et je me bidonne.


Mardi.
Yann, un autre pote montpellierain émigré à Montréal, me propose de le rejoindre à un 5 à 7 (les afterwork québecois). Celui-ci débute par la conférence organisée pour la sortie d’un bouquin (c’est de saison, semble-t-il). L’auteur, Mitch Joel, se positionne un peu comme un prophète de la communauté des geeks réseauteurs. Son livre, Six Pixels of Separation, semble destiné à devenir la nouvelle bible du webmarketing. Ou pas. Mister Joel ne me convainc pas vraiment. En tout cas, il brasse très bien l’air, et fait de gros efforts pour ne jamais entrer dans le vif du sujet du livre. Il aurait pu, peu ou prou, donner la même conférence sur un concept de broccoli en tube, ou sur celui d’une pile nucléaire biodégradable. Je suis mauvaise langue, soit, mais je n’aime pas assister à une mauvaise démonstration de rhétorique à volonté commerciale. S’il veut nous embroccoliser, qu’il le fasse au moins avec panache.

Isabelle me propose d’aller voir l’Orchestre Symphonique de Montréal pour un prix dérisoire (5$, contre plus de 90 initialement). Je saute sur l’occasion, et je me régale de la maestria de Maxim Vengerov, chef d’orchestre d’exception. Autant le double concerto pour violon et violoncelle de Brahms est mignonnet, mais manque définitivement de corps à mon goût (le malvoyant ronfleur du rang de derrière semble être de mon avis), autant la Symphonie n°6 de Tchaikovski, dite “Pathétique”, est tout simplement sublime. Un grand moment de musique...


Mercredi.
Echec : je tente d’aller voir le spectacle de Josh, un gars de l’improv du dimanche avec le courant est bien passé, mais le show est annulé faute de spectateurs (on est six dans la salle). Tooo bad!


Jeudi.
Seconde visite du quartier italien. Sous la neige, cette fois. Je ne trouve pas les articles que je venais y chercher (un gilet d’inspiration espagnole, pour les faquins, et un magnifique masque
en latex, malheureusement une taille trop grande). Par contre, j’y déguste le meilleur capuccino dans lequel j’ai pu tremper les lèvres, et une excellente pizza, qui me vaut une étrange péripétie. Je termine gentiment ma pizza quand une carafe d’eau échappe des mains d’un serveur, et explose littéralement sur la table à quelques centimètres de moi. Je termine de mâcher tranquillement tandis que les morceaux de verre volent tout autour de moi, au risque de transformer en porc-épic cristallin. D’accord, j’exagère un poil, mais l’incident était franchement impressionnant, rétrospectivement.

Dernière séance d’escrime. Uniquement à la rapière, cette fois. On travaille quelques parades intéressantes, puis on attaque une longue session de combat libre, dont la seconde partie se fera à deux armes, rapière et main gauche. Les passes d’armes sont tellement rapide que c’en est presque flippant. Je récolte une paire d’égratignures sans gravité, mais l’experience est plus que concluante. Va falloir que je bosse avec Aurélien dans cette direction, je sais que ce type de travail lui manque aux faquins. Enfin, quand j’aurais récupéré un vrai niveau technique. Deux années sans escrime (ou presque, si je compte les quelques séances de sportive à Winthrop) m’ont méchamment rouillé.

Je me pose ensuite à Second Cup avec Jean, un grand barbu déguingandé rencontré chez les Duellistes, Je teste le cidre chaud, un concept savoureux que je vais probablement tenter d’exporter en France. Jean me raconte un peu son parcours, entre graphisme et consulting marketing. On cause, on échange, et il m’invite à un brunch qu’il donne un dimanche par mois chez lui. Très tentant…


Vendredi.
Buffet chez Alain Delaporte, un confrère de mon père qui termine actuellement sa tournée québecoise. Toute l’équipe des Grands E
xplorateurs est là, ou presque, et le déjeuner se déroule dans une ambiance intriguante, mi-familiale mi-professionnelle.

Visite nocturne du Jardin Botanique avec Pha. Le parc lui-même est tout simplement gigantesque. On sent qu’on est loin de la vieille Europe et de son manque de place compulsif. Quelle idée étrange que celle de se rendre dans un jardin botanique à la nuit ? Les fougères sont carrément pas loquaces à c’t’heure, et des loupinous pourraient bien se planquer dans les fourrés. Certes, certes, mais durant tout le mois d’octobre y est organisé deux expos, une de citrouilles décorées, l’autre de lanternes chinoises. Elles nous offrent un ticket aller pour un retour en enfance. Il fait mochement froid, mais la ballade est vraiment sympa, les lanternes sont franchement jolies, et les citrouilles bien marrantes. On en profite pour faire un tour des serres classiques, avec bonzaïs, cacti, orchidées, et autres gazons décoratifs imbroutables.

Souper dans un resto afghan avec mon père, Richard-Olivier, son accompagnateur au Québec, et Isabelle. La nourriture est délicieuse. La façade du resto est fascinante, un assemblage déstructuré de boiseries vernies. On est loin du cliché du resto afghan simple et familial, mais c’est aussi ça, la mondialisation.

Petit passage par le Rouge dont je ressors assez vite, l’ambiance du vendredi étant très différente de celle du samedi. Adaptée à la clientèle beaucoup plus jeune, la musique ne tient plus guère la route.

Samedi.
Un peu de magasinage. Je trouve de la Cajeta Quemada, dont je suis devenu un grand fan au Texas, et que je souhaite faire découvrir à Isabelle (ce petit miracle gustatif est une sorte de caramel au lait de chèvre à tartiner, l’équivalent mexicain du Dulce de leche). Je goûte également un excellent cheesecake aux fruits rouges à Kilo, dont je ramène une version au chocolat noir pour mon paternel.

Séance de Power Shaking, suggérée par Jean, où j’emmène ma cousine. En quoi que ça consiste, cette affaire-là ? C’est tout simple : il faut laisser tout son corps vibrer sur une musique catalysante pour faire sortir les bad vibes accumulées tout au long de l’année. Cette activité, idéale pour une saison morbide comme l’automne, est censée permettre à tout le corps de se régénérer en remuant l’adn (c’est comme orangina : faut secouer, sinon la pulpe, elle reste en bas). Selon le gars qui dirige la séance, le Power Shaking serait un remède absolu (ta femme reviens, tu gagnes au loto, la chance sur toi et ta famille pour treize générations, paiement après résultat, tout ça). Whatever… L’expérience est néanmoins intéressante. L’asso qui organise cette affaire compte dans ses rangs quelques gentils babouses qui ne semblent pas être complétement redescendus sur terre après leurs divers trips chelous dans les 70’s (certains m’ont lancé des sourires franchement inquiétants), mais l’ambiance est mignonnette. On ne s’éternise pas après l’atelier, Isabelle se faisant dévorer des yeux par une dame aux appetits sensuels apparemment contrariés, ou simplement gourmande.

Revigorée par cette séance de shaking, Isabelle décide de me suivre au Rouge. Après une bonne demi heure de musique djeunesque et consensuelle, mais efficace, le DJ met le turbo et passe en mode oldies. C’est du bon, du très très bon. Quelque part entre le Rockstore cuvée ‘97 et la salle du bas du Memphis. Le panard intégral ! Je manque de construire un petit autel au pied de la cabine du DJ. Après réflexion, la musculature noueuse du videur me dissuade d’ériger cet humble temple à la gloire de ce héros des temps modernes. Je termine la soirée épuisé, mais heureux.


Dimanche.
Le brunch chez Jean est défini par un thème, changeant chaque mois. Aujourd’hui, celui-ci est “Fiction”. Le thème doit transparaître dans les aliments apportés, la tenue de l’invité, ou tout autre média plus ou moins crédible. Je choisi de rendre hommage par un jeu de mot particulièrement capillotracté à une série qui a bercé ma jeunesse. J’arrive donc au brunch avec “trio d’melon et boîte de fruit”. Sans commentaires…

Je rencontre quelques individus intéressants, je cause de nouveau avec Jean, je festoie, je lampe des litres de jus de fruit organique. C’est fête ! J’ai également un petit clash avec théâtreuse locale lorsque je lui annonce que je dois me rendre à un cours d’impro en anglais. Visiblement, l’idée qu’un Français vienne “faire des affaires en Anglais” à Montréal la blesse profondément. Que la communauté francophone québecoise se batte pour protéger sa culture de l’invasion anglophone, je trouve la démarche tout à fait légitime. Qu’un Français soit regardé de travers s’il ose faire preuve d’ouverture culturelle, c’est une autre histoire. Soit, je ne suis pas Québecois, et je ne sais pas ce que signifie de voir chaque jour sa culture grignotée par l’hégémonie anglophone, mais quand même, son manque d’open-mindedness me sidère. Je la laisse chialer, mais je n’en pense pas moins.

Dernier atelier d’improv à Ste Catherine. Les courbatures héritées de la soirée d’hier se font salement sentir. L’atelier est mené par l’un des deux gars de la semaine dernière, et je me trouve franchement sous-performant. Je décide de monter sur scène malgré tout. Il serait dommage de louper une occasion pareille. Je mange un morceau, je m’étire sérieusement, et je me prépare à affronter ma toute première scène en anglais (ok, la vraie première était l’an dernier pour Create Carolina, mais je ne faisait que danser et figurer, ça ne compte pas).

Le show se passe plutôt bien. Celui-ci est dirigé par Sandy, arrivée juste avant la fin de l’atelier. Elle est assistée par un italo-canadien, pilier des cours du dimanche. Je pense ne pas trop mal me débrouiller dans l’ensemble, jusqu’à ce qu’arrive la dernière presta. Celle-ci est un véritable cadeau. Je dois jouer avec Josh sur le thème “Average day in Hell” (une journée ordinaire en enfer). Je puise dans mon expérience au Lilith’s Club et je me régale à interpréter un Lucifer branleur et has-been. Un petit hommage à cet excellent film qu’est Constantine en guise de final, et on termine avec une fort jolie note (4/5). Hé oui, le show est toujours Maestro, et les toutes les prestations sont donc notées par le public via l’applaudimètre. L’un des acteurs est désigné gagnant grâce à l’avance confortable qu’il a sur le peloton composé par les cinq autres, dont je fait partie. Pas mal, pour une première.

Dernière bière avec mon père dans un pub à coté de l’appart. On y écoute jouer un mauvais sosie de Keziah Jones, puis un excellent auteur-compositeur local.


Lundi.
Le rush du dernier jour. Je passe deux heures à chercher un bonnet très particulier, qui sera du meilleur effet pour jouer avec mes chers Ours.

Et c’est déjà le départ…


lundi 2 novembre 2009

Nature & Découverte


Semaine sous le signe de l'évasion : virées hors de Montréal et découverte de l'autre Québec, celui avec des narbres feuillus, des fougères végétales, et des pitits nanimox à poils. Ou presque.


Lundi.
Aujourd’hui, c’est l’Action de grâce, le Thanksgiving local. On sent une agréable senteur de congé dans l’air. Pour les non initiés, Thanksgiving est une fête célébrée par les Nordaméricains pour remercier les Amérindiens (Natives en ricain, Autochtones en québecois). Les remercier de quoi, me direz-vous ? D’avoir sauvé les miches de leurs pionniers d’ancêtres en leur filant des dindes à bécqueter lors d’un hiver particulièrement rigoureux. Du coup, on partage une dinde en famille, la bestiasse étant généralement accompagnée de patates douces et de toute une ribambelle de mets simples, riches, et goûtus. L’occasion de baffrer lors d’un joyeux gueuleton, quoi. Aux yeux de nombre d’Américains, cette fête est d’ailleurs plus importante que la Noyel, n’en déplaise à Coca Cola et à son fameux Père Noël rouge et blanc.

Premier match d’impro. Un vrai match, un qui sent sous les aisselles, avec la patinoire, l’arbitre, les maillots : la totale ! Montréal ayant vu naître la discipline, on y trouve plusieurs ligues, comme de juste. Le spectacle de ce soir est accueilli par un bar, le Café Campus, qui abrite une salle de spectacle fort sympathique. La ligue qui y performe tous les lundi est la CIA (la Coalition des Improvisateurs Anonymes). Première impression : ils sont forts, très forts ! Les Ours Molaire, mon équipe d’impro sur Montpellier, a un sacré chemin à faire avant d’arriver à leur niveau. Le match commence avec une histoire de tigre domestique gay, et se termine par une parodie hilarante de Pimp my ride : “Pimp my burger”. Je suis fan. Je reviendrais. En nombre et armé, s’il le faut !


Mardi.
Virée à Québec avec mon père. Je découvre une très jolie petite ville, mais un poil trop conservatrice à mon goût, comme nombre de capitales politiques et administratives de par le monde. Il drache sa race, ce qui entriste un peu la visite, mais ça n’amoindrit que modérement
mon plaisir. Le château Frontenac est à couper le souffle. Ce mammouth architectural est un gigantesque bordel chatoyant qui n’a jamais cessé de faire la gloire de la ville depuis son érection, au XIXe siècle. 618 chambres, ça fait une cabane plaisante pour passer un week end au coin du feu.

Mon père et moi boudons le château, très surfait, pour préférer passer la nuit chez un couple charmant, qui ont fait gîte du passant durant des années (l’équivalent local des chambres d’hôte). Pas de repas compris dans la résa le soir, ce qui me permet de tester Tim Hortons, qui est probablement le pire fast food dans lequel j’ai manger, Mc Do compris. Rattrapage le lendemain matin avec déjeuner gargantuesque (petit déjeuner pour nous. Les Québecois utilisent la même dénomination que les Belges pour les trois repas de la journée : déjeuner, dîner, souper).


Mercredi.
Retour par la nationale pour profiter du paysage. Je conduit sur tout le trajet. Ca me fait un bien fou de me retrouver derrière un volant. Il faudrait vraiment que je conduise plus souvent (bien que la moto m’attire infiniment plus). En chemin, on croise l’un des nombreux loups de fleuve qui vi
vent le long du St Laurent. Je suis ravi d’écouter mon père partager des histoires de navigation avec un autre marin (fleuvien, en l’occurence).


Jeudi.
Je passe voir Isabelle à son centre de yoga. Le sentiment de paix qui se dégage de l’endroit est impressionnant. Presque enivrant. Je serais curieux d’aller à l’un de ses cours, à l’occasion, même si le yoga n’est définitivement pas fait pour moi. Elle m’emmène ensuite visiter les abords du marché Jean Talon, la Petite Italie locale. J’apprécie de me balader dans ce quartier, particulièrement vivant, populaire dans le meilleur sens du terme.

Nouvelle séance d’escrime. Je teste d’abord l’épée longue médiévale. Sensation étrange. Les mouvements de base sont assez différents de ceux de la rapière. Je me trouve franchement pateau tant que je suis à la lettre les directives, mais je commence à bien mieux me débrouiller dès que j’adapte les mouvements de type rapière. Ceci dit, l’arme que je tiens est en bois. Je doute de pouvoir faire la même chose avec le poid d’une lame en acier. Séance de rapière dans la foulée. Le travail au masque m’apporte de nouveau des sensations inhabituelles, mais instructives. On termine la séance par un peu de combat libre. Et là, c’est le choc : wooow, ça va vite, très très vite ! Je me rend compte à quel point on travaille à une vitesse largement inférieure dans le cadre de l’escrime de spectacle. Nous sommes bien loin de la vitesse correspondant à un combat un tant soit peu crédible. Bien du boulot en perspective…

Sortie au Tokyo le soir, dont j’aurais mieux fait de m’abstenir. Je me couche très - trop - tard, je serais raide toute la journée du lendemain, et manquant clairement de motivation pour faire quoi que ce soit de constructif.


Vendredi.
Braaaaiiiinnnnsss…


Samedi.
Virée dans le sud-est avec Isabelle. Elle me fait découvrir trois petites villes : Sutton, Knowlton et Magog. Toutes trois font très Nouvelle Angleterre, et abritent d’ailleurs d’importantes communautés anglophones. Communautés aisées dans l’ensemble, voire sérieusement riches, comme à Knowlton. Ma ville préférée reste Sutton, avec sa forte communauté artistique et son a
mbiance décontractée. On termine l’après-midi par une petite balade le long du lac Memphrémagog (c’est Indien, ça ne s’invente pas, un nom comme ça).

Souper dans un resto indonésien le soir, où je rencontre le nouveau patron de Connaissance du Monde, qui est ce qui se rapproche le plus d’un patron pour mon père. Le gars est assez jeune, plutôt sympa, et saxophoniste de jazz à ses heures perdues. On vit vraiment une époque formidable.

Soirée au Rouge. Le DJ est un cran en dessous de sa prestation de la dernière fois, mais je passe néanmoins une excellente soirée.


Dimanche.
Improv au théâtre Ste Catherine. Sandy a été remplacée par deux gusses, plutôt pas mauvais, mais manquant de cette fougue qui m’a tant séduit chez la donzelle la semaine dernière. L’atelier est tout de même intéressant.


La semaine prochaine sera également ma dernière au Québec. Ne manquerait-il pas une paire d’histoires croustillantes, consternantes, voire tragiques, pour terminer ce séjour en beauté ? Que peut bien me réserver l’avenir ? Le suspense est à peine soutenable…

Petite parenthèse râlerie : vous n'appréciez que modérement les divers changement de police entre chaque post (voire dans un même post) ? Je vous rassure, c'est la même chose pour moi. Blogger est un petit animal facétieux qui aime bien changer les paramètres quand ça lui chante, et je n'ai pas encore trouvé le moyen de tout formater. Mes plus sincères excuses pour les difficultés de lecture.