jeudi 3 juillet 2008

Flashbreak : Springback


Oui, je sais, parler d’un événement trois mois après son occurrence relève de l’abus le plus complet, mais hé, regardez les choses en face : mieux vaut trois mois que six. Quoi qu'il en soit, il est temps de vous narrer mon Spring Break.

Petite mise au point pour ceux qui ne seraient pas au parfum…

Spring Break est une épopée mythique, une chevauchée fantastique, un foutoir innommable où tous les étudiants Américains sortent soudainement le nez de leurs bouquins tandis qu’ils réalisent que :
- Et d’unze, le printemps est là, avec son lot de chtites fleurs champêtres, d’abeilles butineuses, de lapins coquins, et de flux hormonaux sauvagement incontrôlés
- Et de deuze, les exams viennent tout juste de se terminer, après avoir libéralement prodigué leur lot de stress, de nuits blanches, de litres de Red Bull ingurgités, et de tension exténuante
- Et de troize, tiens, c’est quand même chouette, dis donc, voilà-t-y pas que dix jours de vacances se profilent à l’horizon, qu’on dirait presque que c’était fait exprès

Résultat : des hordes de djeuns aux hormones en ébullition envahissent les plages du Mexique ou de Floride pour passer une grosse semaine de débauche où alcool, drogues et luxure coulent à flot. Cerise sur le gâteau, l'événement bénéficie de la bénédiction des parents, ces derniers se remémorant avec nostalgie le temps où ils partaient en sucette en lieu et place de leurs chérubins.

Alors bien sûr, un événement d’une telle ampleur se prépare tôt, très tôt, à moins d’être prêt à payer un prix exorbitant pour le transport, le logement, et les innombrables frais annexes (notamment les alcool, drogues et luxure sus-cités).

Essayant - pour une fois - de ne pas procrastiner plus que de raison, mes car-mates et moi-même programmons donc un Spring Break alternatif un bon mois à l’avance. Le programme est alléchant : un road trip de dix jours formant une grande boucle reliant Nashville, Memphis, New Orleans, puis Atlanta, avant un retour maison bien mérité.

Le plan consistait donc en une virée comptant plus de trente heures de route, suivant une piste poussiéreuse et chargée d’histoire, celle de la musique noire américaine: country, blues, jazz et hip-hop (pour les pinailleurs, si la musique country n’est effectivement que rarement jouée par des afro-américains, elle n’aurait jamais vu le jour si la folk music blanche n’avait pas fricotée avec deux frères noirs comme une nuit sans lune, blues et gospel).

Murphy ayant toujours quelque mauvais tour dans son sac, je me retrouve finalement la veille du coup d’envoi de Spring Break sans partenaires de virée, sans moyen de transport, et sans argent. Je vous passe les détails, mais vous pouvez imaginer sans mal ma frustration.

Je tente d’innombrables plans de repli, mais rien à faire, tout tombe à l’eau, à croire que Murphy a vraiment décidé de pourrir mes vacances (pourtant bien méritées).

Mon salut me sera finalement accordé après quelques jours de purgatoire par un ange. Enfin, une sorte…

Ne manquez pas la suite des aventures de votre lapinidé préféré !

À venir : St Paddy’s Day chez les Pirates

dimanche 15 juin 2008

Lone Star


Me voici installé dans mon nouveau chez moi à Austin, Texas. J'habite désormais une jolie maison à l'Est de la ville, près de l'aéroport.

Mon colloc n° 1 s’appelle Jimmy. Agent immobilier de 42 ans, il est gay, blanc, et très sympa. Mon colloc n° 2 s’appelle Fred. Moitié Labrador, moitié Rockweller, il est gros, noir, et très sympa aussi.

Mon problème avec l’immigration n’est toujours pas résolu, mais rejoindre la frontière mexicaine n’y changerait rien (en bonus, ça pourrait me valoir d’être coincé du mauvais côté du Rio Grande). Je continue donc de me battre pour trouver une solution, en espérant que le consulat Français au Texas pourra faire quelque chose.

Point positif dans cette affaire, en me rendant à San Antonio pour parler en personne aux types de l’immigration, j’ai découvert une ville absolument magnifique. River Walk, une promenade somptueuse longeant la San Antonio River en plein centre ville, crée un cœur de verdure à la fraîcheur très appréciable.

Je n’ai malheureusement pas eu le temps de visiter sérieusement San Antonio, mais me suis promis de retourner là-bas dès que l’occasion se présentera.

Le Texas, le Lone Star State, est riche d'une histoire particulièrement mouvementée, et parfois franchement étonnante. J'ai par exemple appris que le Texas a été propriété Française durant... 2 jours. J'ai hâte d'en savoir plus.

Bonus pour ceux que l'ère digitale n'empêche pas de tricotter du stylo, voici ma nouvelle addresse:

1108 Gardner Cove, Austin, TX 78721


samedi 7 juin 2008

Roulette mexicaine


Je sais, je sais, j'avais promis de rattraper le temps perdu, et tel(le) soeur Anne, vous ne voyez toujours rien venir. Mea maxima culpa.

Les raisons sont au nombre de quatre, tels les lames d'un jeu de poker:

- Carreau

Je me suis lancé à corps perdu dans ma recherche de stage, malheureusement infructueuse

- Coeur

Une greluchonne m'est tombée dans les pattes, et j'ai essayer de passer autant de temps que possible avec elle avant de quitter Rock Hill

- Trèfle

J'ai dû gérer mon déménagement, mon bail se terminant fin mai

- Pique

J'ai découvert que je n'était plus autoriser à gagner légalement de l'argent aux Etats-Unis, car j'ai malencontreusement perdu un petit bout de papier apparemment essentiel aux yeux de nos amis ricains. Pas de stage légal ? Pas d'argent. Pas d'argent ? Retour en France

Résultat, me voici prêt à partir pour la frontière mexicaine pour tenter de règler le problème. Vous ne voyez pas le rapport entre un morceau de carton blanc et le mexique ?

Explication au prochain épisode...


mardi 29 avril 2008

Still alive

Mon semestre à Winthrop arrive à son terme. Petit pincement au coeur. Ces quatre mois seront passés à une vitesse absolument hallucinante.

Il me reste une dernière ligne à franchir, celle des "finals", les partiels locaux. Je pourrais ensuite vous relater en détail mes aventures depuis un mois et demi (avec ma semaine de Spring Break en exclusivité; j'en entend déjà certains piaffer d'impatience).

Pour ceux qui se demandent encore quand ils reverront pointer le bout de mon museau par chez eux, je rentre courant Octobre, probablement à la fin du mois.

Et ensuite ? Boudï, compère, on y est pas encore !

dimanche 13 avril 2008

La fin d'une aventure


Petit pincement au cœur : le dernier Johnsonian du semestre est paru cette semaine, mettant un terme à cette aventure ô combien enrichissante. J’envisage très sérieusement de prolonger cette expérience en écrivant des articles en freelance.

À suivre…

La dernière soirée dans les bureaux du Johnsonian était complètement surréaliste. 6 rédacteurs dont le rédac-chef quitteront Winthrop le mois prochain, une fois leur diplôme en poche. L'ambiance sera donc radicalement différente au sein de l’équipe le semestre prochain.

Musique, danse et nawak-attitude ont donc ponctué cette soirée très particulière, sous le regard amusé de Simon, le chat du journal.












mardi 25 mars 2008

Vitesse de croisière

Comme annoncé précédemment, je suis désormais reporter pour le Johnsonian et le Roddey Mc-Millan, les deux journaux de Winthrop.

Voici le lien pour mon dernier article, paru dans le Johnsonian daté du 12 Mars 2008 :

Give us this day our daily wine


samedi 15 mars 2008

Profession de foi


Ne dépendre de personne

Ne compter sur personne

N'avoir confiance en personne

Jamais.